lundi 29 octobre 2012

Jean Lartigue




Un ouvrage de Philippe Rodrigez consacré à Jean Lartigue, ami et compagnon de route de Victor Segalen, vient de paraître aux éditions des Indes Savantes : Jean Lartigue, avec pour sous-titre : Une vocation, la Marine Une passion, la Chine Une amitié, Victor Segalen.

Merci à M. Gilbert Voisin de nous l'avoir signalé lors de l'Assemblée générale de l'Association.

Voici le texte de présentation des éditions des Indes savantes :
Jean Lartigue fait partie de ces illustres officiers de marine qui, à côté de leur service dans la Royale, se sont illustrés par leurs talents d’écrivains ou de savants au tournant du XXe siècle. Connu jusque-là par sa longue amitié avec Victor Segalen, la publication de ses Notes d’Étapes (2011) a révélé ses travaux archéologiques en Chine, aux côtés – et non derrière – son ami Segalen. L’intérêt que Chavannes, Pelliot et de nombreux autres sinologues et institutions savantes ont porté aux travaux de Lartigue en témoigne. L’auteur a pu utiliser une très riche collection d’archives et de photographies inédites de Jean Lartigue pour redonner à ce dernier une place souvent occultée par la gloire de Segalen. L’importance de l’amitié et de la relation des deux hommes, leurs échanges littéraires et leurs travaux archéologiques en Chine, sont mis en lumière ici. Les lettres de Segalen à Lartigue, le Journal de ce dernier, éclairent la personnalité de Segalen, et la fin de sa vie, d’un jour nouveau. Une vie remarquable, marquée de l’empreinte chinoise, mais aussi par les deux conflits mondiaux (l’amiral Lartigue meurt en juin 1940) est restituée par Philippe Rodriguez, descendant de la famille Lartigue, et ardent défenseur de la mémoire et de l’œuvre de son héros, tant par les publications que par le travail fait avec le Musée national des Arts asiatiques-Guimet.

vendredi 26 octobre 2012

Mort et poésie dans le Magazine littéraire



Le numéro 525 du Magazine littéraire, daté de novembre 2012, vient de paraître. Le dossier Ce que la littérature sait de la mort contient un article de Martine Courtois sur le poète Victor Segalen. On trouve le magazine en kiosque ou sur Internet.
Le magazine a malencontreusement changé le titre initial ("Victor Segalen, la mort exotique") en "Segalen et le plus grand des voyages", créant ainsi un contre-sens sur l'article. Pour le sous-titre de l'article, la célèbre citation d'"Édit funéraire" dans Stèles—"La mort est fort habitable. J’habite dans la mort et m’y complais."—a également été remplacée par une expression plus plate : “le tombeau est fort habitable”.