mardi 21 juin 2016

Colloque Langarts "Penser l'art du geste en résonance avec l'art et les cultures"

ZHOU Bingyang, Le souffle, 2015, 100 x 50 cm
L'équipe interuniversitaire Langarts (langages artistiques), dirigée par Véronique Alexandre-Journeau, organise un colloque : "Penser l'art du geste en résonance avec l'art et les cultures" les mercredi 29, jeudi 30 juin et vendredi 1er  juillet 2016 au Bâtiment Le France (salles 638-640), 190 av. de France, Paris 13 (métro Chevaleret, Bus 89).
Le programme est sur le site de Langarts. L'entrée est libre mais pour une meilleure logistique et un accès prioritaire, il serait mieux de nous prévenir de votre venue : langarts@orange.fr.

Voici le texte introductif : 
La conception holistique et le rôle essentiel du geste artistique en Asie les unifient dans une pensée globale de l’art : « l’approche par la façon dont le souffle et l’intuition font l’au-delà de la technique est de même nature pour la calligraphie, la peinture et la musique ».
En Occident, le geste est souvent abordé soit globalement pour ce qu’il révèle de la pensée qui le guide, soit en mettant l’accent sur les acquis théoriques et de maîtrise technique dans chaque art. Pour ce colloque, nous nous intéressons dans l’art du geste à ce qui guide le déclenchement du mouvement, à la façon dont il atteint son expression la plus parfaite et à sa créativité, au sens qu’on lui donne.
L’objectif  est  de  rendre  compte  du  geste  dans  sa  dualité  d’une  impulsion  portée  par  l’« imagination  motrice »  &  d’une  intention portant l’intériorité de l’artiste, cette dernière pouvant être empreinte de traditions mystiques (comme en Inde) ou d’hybridité (comme en art contemporain) ; sans oublier le rôle de l’intuition du geste, vécue tout autant qu’observée. Pour saisir cela, nous nous appuierons sur les interactions entre les arts et les cultures, les moments où l’un(e) s’exprime dans, à partir, à propos, d’un(e) autre et ce qui en est ainsi révélé. Nous combinerons l’approche directe, par la sensation corporelle de l’artiste et son ressenti d’un art/d’une culture à l’autre dans les pratiques performatives ‒ voire de ce que peuvent en dire les neurosciences ‒ avec les approches indirectes, par l’histoire de l’art et la littérature (notamment avec les écrits d’artistes ou de critiques d’art).

Voici le programme : 

Mercredi 29 juin

13h30 : Accueil
14h00-16h45 : SESSION I – LE GESTE INTERSUBJECTIF : OUVERTURE PAR KEY-NOTE SPEAKERS
  • « La fonction du geste dans l’expérience artistique partagée : l’intersubjectivité comme intercorporéité » par Christian HAUER (Université de Lille et CEAC) 
  • « Musical Gestures and Virtual Agency » par Robert HATTEN (Université du Texas à Austin, États-Unis)) 
  • COMMUNICATION PERFORMANCE : « Le geste par cœur, de l’écriture à la peinture » par YE Xin (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) 
17h15-18h45 : SESSION II – LE GESTE TRACÉ
  • « Les danseuses de Ye Qianyu, peintre chinois du vingtième siècle » par Marie LAUREILLARD (Université Lumière-Lyon 2, IAO/Lyon2, ENS et CNRS) 
  • « Gestualité dans les œuvres de Dansaekhwa, peinture monochrome coréenne » par Okyang CHAE DUPORGE (Université de La Rochelle et Inalco) 
  • « Jackson Pollock’s Arabesque » par Lisa Frye ASHE (Université Wake Forest, États-Unis) 
18h45 : Interlude – GESTE & SOUFFLE I avec des œuvres exposées et une performance de ZHOU Bingyang (Université Paris Ouest et artiste peintre)

Jeudi 30 juin

9h30-11h00 SESSION III – LE GESTE EN SCÈNE : FRANCE, JAPON, CHINE
  • « Quand le geste dansé aide à l’interprétation du geste musical et littéraire, les danses chantées dans la Médée de Marc Antoine Charpentier » par Annick FIASCHI DUBOIS (Université de Nice Sophia Antipolis) 
  • « Les gestes du bunraku ou dépassement de la vision barthésienne » par Lise GUIOT (Université Paul Valéry-Montpellier III) 
  • « Le nom du geste dans le Jingju : entre technicité et fonction métaphorique » par Éléonore MARTIN (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) 
11h30-13h00 SESSION IV – LE GESTE EN SCÈNE : INDE – COMMUNICATIONS PERFORMANCE
  • « L’expérience transculturelle d’un varnam : de l’apprentissage à la présentation » par Julie BEAULIEU (CERIAS, Montréal, Canada) 
  • « Étude de la mise en scène d’un Tandava dans le style Bharata Nāṭyam » par Géraldine Nalini MARGNAC (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) 
14h00-15h30 SESSION V – LE GESTE FILMÉ
  • « Gestes artistiques et « art de la modulation » dans le cinéma japonais des années 50 » par Joanna RAJKUMAR (CPGE) 
  • « Visisensibilité du geste artistique dans quelques films de Teshigahara » par Jacline MORICEAU (Comité de pilotage de Langarts) 
  • « Le cycle interprétation – geste – interprétation » par Patrick OTTO (Université Rennes 2) 
16h00-17h30 SESSION VI – LE GESTE DISTANCIÉ
  • « Deux gestes, une interprétation » par Zélia CHUEKE (Université UFPR du Brésil et Paris-Sorbonne IReMus/ GRMB ; copilote Langarts) et Isaac CHUEKE (Université Embap/Unespar du Brésil) 
  • « Étendre la conscience du geste. Pour une analyse des feedback multimodaux dans la pédagogie de la danse » par Andrea GIOMI (Université de Nice Sophia Antipolis) 
  • « Le rāga du concept à l’expérience » par Jonathan VOYER (Université du Québec à Montréal, Canada) 
18h00-19h00 INTERLUDE – GESTE & SOUFFLE II avec YOU Liyu (Université Paris-Sorbonne, cithariste concertiste) puis Véronique ALEXANDRE JOURNEAU (Université Paris-Sorbonne, Creops ; pilote Langarts) ; poèmes lus en chinois par WU Shijueshan et WANG Jing
19H00 : POT CONVIVIAL - Improvisations libres (artistiques et culinaires)

Vendredi 1er juillet

9h30-11h00 SESSION VII – LE GESTE TRANSCULTUREL
  • « Auguste Rodin’s Text “La Danse de Çiva” (1913/1921): Gesture(s) in a Transcultural Context » par Isabel SELIGER (Independent scholar and visual artist living in Berlin, Allemagne, Berlin, Allemagne) 
  • « Esthétiques et enjeux du geste aux performances : Nyotaku de Shozo Shimamoto et Anthropométries d’Yves Klein » par Miki OKUBO (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) 
  • « "Suis grotesque, trop de gestes" : la nostalgie du geste pur chez le mime Farina » par Laurette BURGHOLZER (Université de Vienne, Autriche) 
11h30-13h00 SESSION VIII – LE GESTE INFIME – COMMUNICATIONS PERFORMANCE
  • « Gestes infimes et regards dans la pratique du mime corporel » par Véronique MUSCIANISI (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) 
  • « L’art du geste dans la pensée zen » par KIM Hyeon-Suk (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) 
14h00-15h45 SESSION IX – LE GESTE DYNAMIQUE
  • « Antonin Artaud : pour une dynamique du geste au théâtre » par Laurent MATTIUSSI (Université Jean Moulin-Lyon 3) 
  • « Segalen : du geste du marinier à ceux du sculpteur et du dessinateur » par Colette CAMELIN (Université de Poitiers) 
  • COMMUNICATION PERFORMANCE  : « Le geste juste en aïkido : une approche interculturelle (France-Japon) et comparatiste » par Yen-Mai TRAN-GERVAT (Université de la Sorbonne nouvelle-Paris 3, CERC) et Josette NICKELS-GROLIER (GAMA) 
16h15-18h15 SESSION X – LE GESTE PERFORMATIF
  • « Le geste de la marche est au coeur de l’écriture chorégraphique : l’exemple du travail de la chorégraphe taiwanaise Lin Leechen 林麗珍, inspiré de la culture chinoise » par LIU Chan-Yueh (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) 
  • « Le geste flamenco d'Andrés Marín : un geste "ouvert" ? » par Anne-Sophie RIEGLER (ENS Ulm et Université Stendhal-Grenoble 3) 
  • COMMUNICATION PERFORMANCE : « Le vacillement moléculaire comme geste en partage entre danse et musique » par Biliana VASSILEVA (Université de Lille et CEAC ; copilote de Langarts), Guillaume TIGER (Cnam) et Laura Potrovic (Université de la Sorbonne nouvelle) 
18h15-19h00 DÉBÂT DE CLÔTURE – L’ART DU GESTE – KEY-NOTE COMMENTATOR
« Synthèse sur le vif du colloque » par Danièle PISTONE (Université Paris-Sorbonne)

La Petite Plage de Marie-Hélène Pouteau



Originaire de Brest, Marie-Hélène Prouteau vit dans la campagne nantaise. Elle écrit des romans (trois sont publiés) et de la prose poétique. Elle est aussi l’auteur d’études littéraires et philosophiques et de chroniques dans diverses revues de poésie.
La petite plage est pour Marie-Hélène Prouteau un point d’ancrage essentiel, réel et revisité en imagination par celle qui n’y réside plus. Elle arpente dans ce livre ce territoire premier face à la mer, lieu de tous les enchantements dans les rochers et les vagues de grand vent. 
Au fil du temps et de ses retours en ce lieu se sont tissés des liens étroits entre ce « finistère portatif », les émotions qu’il suscite et la découverte de sensibilités d’artistes divers qui ont marqué l’auteure. Musiciens comme Yann Tiersen qui compose non loin de là, à Ouessant, inspiré par le fracas des vagues ; peintres comme Gauguin et He Yifu venu de Chine et poètes comme Victor Segalen ou François Cheng. 
Chacun, à leur façon, féconde un regard neuf sur la petite plage. A travers les yeux du peintre chinois, c’est une autre petite plage qui apparaît, toute en brumes et pastels ; à travers ceux de Gauguin, le travail des goémoniers d’hier fait surgir la grande vague du japonais Hokusai. Passer devant un mégalithe est l’occasion d’imaginer Segalen arrivant de Brest où il soigne les blessés de 1918 et de se remémorer ses poèmes de Chine, « Stèles du chemin de l’âme ». 
D’autres visiteurs surgissent : Michèle Morgan en 1939 tourne Remorques sur une musique de Roland-Manuel. Roland Doré, le maître-sculpteur landernéen du 17è connu pour ses calvaires arrive à cheval. C’est la belle histoire des champs de lin bleus qui resurgit. Nous remontons encore le temps avec ces moines du prieuré médiéval qui pratiquaient le devoir d’hospitalité pour les démunis, occasion d’avoir une pensée pour le drame de Lampedusa. La grand-mère y fait retour sur un moment où, avec la mort du fils en 1944, l’histoire familiale et la grande Histoire se rejoignent dans la douleur. 
Des rencontres sur la plage, une artiste de Land art, un trader qui a trouvé en ce lieu son Compostelle loin des écrans boursiers font ressortir la richesse du ressourcement qui s’opère pour l’auteure dans ce face à face sensuel avec les éléments. 
Ce livre est un cheminement entre le proche et l’ailleurs, entre le passé et le présent, entre la nature et l’éveil par l’art. L’ouverture d’un bout de ciel pointe en ces pages, à l’image de ces femmes afghanes qui écrivent de minuscules poèmes de résistance, les « landai ». 
Avec Erri de Luca en exergue («l’autobiographie du lieu »), la tonalité est donnée. 

Extrait : 

Stèle du chemin de l’âme

Sentier en bord de mer. Je rencontre un groupe de marcheurs. Ils se déplacent en bandes comme les oiseaux migrateurs. Visages couleur de terre cuite, irradiés par la lumière qui monte de la mer, comme une grâce. 
C’est une steppe. Le sable et les oyats échangent leurs frissons. Sur la plage, au loin, les croupes des rochers polies par les vents offrent leur patine mystérieuse. 
J’ai quitté les dunes littorales. Chemin de randonnée. Loin des bruits du monde, c’est un de ces lieux où l’on invente d’autres rites, nos bâtons se disent bonjour, on se salue, on s’aère le cœur.
Je longe un petit champ. Au milieu des artichauts, le menhir de Kergallec. Haute pierre dressée de trois mètres. Le temps semble faire la pause. 
Devant le menhir droit et immuable, je pense à d’autres pierres levées, les Stèles de Victor Segalen. Des poèmes inspirés par ces « monuments restreints à une table de pierre [qui] incrustent dans le ciel de la Chine leurs fronts plats. » Avec elles, le mystère s’invite : « Elles forcent à l’arrêt debout, face à leurs faces. » 
Il a suffi que la lumière se ravive un instant dans la fraîcheur de l’air. Un tremblement qui naît de rien. Je crois apercevoir près du menhir l’ombre de Victor Segalen. Le jeune homme myope, en costume de drap noir impeccable est là devant moi. Il porte la main à sa moustache, silhouette frêle, nerveuse, que l’on dirait sortie d’un roman anglais. 
Depuis longtemps, je l’ai suivi dans ses poèmes. Partir comme médecin de marine, comme explorateur au cœur de la Chine, comme écrivain, c’est chez lui la même évidence tendue, frémissante. S’en aller ailleurs pour cheminer en quête de soi, c’est sa manie de l’âme. 
Dans ses textes, je sens, je touche les choses, la boue des sandales, les dalles de pierre qu’on caresse de ses pieds nus, les nœuds du bâton de marche. Loin du pittoresque, loin de l’exotisme des voyages. Il utilise les cailloux du réel. Pour ouvrir aux profondeurs de l’imaginaire.
« Tibet, tu te mugis d’une haleine ».
Dans sa poésie, je suis le rythme lent d’une respiration de marcheur. Un rythme dicté par le timbre austère et dépouillé d’un homme qui pose un regard autre sur le monde. 
« Repose-toi du son dans le silence et du silence daigne revenir au son ». 
Dans le tissage serré et concis de ses vers, une passion froide et brûlante explose. Ce pays enveloppé de mystère, qui a enfanté la « Cité interdite » l’attire. Mais son expérience est trop intérieure, l’homme trop énigmatique. S’il prend la route de la lointaine Chine, c’est pour aller au plus obscur, voir clair en lui-même. 
Il a filé à vélo depuis Brest, à fleur de chemins et de dunes. Le temps d’une visite sur la côte pour voir ses enfants en ce mois de septembre 1918. Derrière lui, il laisse l’hôpital maritime où la grippe espagnole prend le relais des tranchées pour cisailler les vies des soldats blessés. Sur le visage fin et distingué, aux lunettes cerclées, je sens l’énergie qui déserte. Une hémorragie lente de forces. Comment oublier la lumière blanche des salles où s’entassent les mutilés, les visages ravagés des gueules cassées ou les soldats fous au regard vide ? Comment oublier l’épidémie qui fait ses morts par fagots dans l’odeur d’éther et d’agonie ? 
Il y a aussi cette faim d’autre chose qui le tarabuste. Cette impression angoissée de poursuivre un rêve impossible. Ce lointain où il tente de se trouver lui-même, n’est-ce pas un pays où l’on n’arrive jamais ? 

Assis dans l’herbe sur un petit tertre, il sort une bouteille d’encre et un carnet de moleskine. Il s’accorde ce qu’il appelle son « heure bénédictine ». Il dessine la pierre dressée. Son regard ardent scrute longuement cette borne sans inscriptions ni symboles. Est-il en train d’imaginer son grand poème « Tibet » ? Ou peut-être ces Immémoriaux bretons qu’il a en tête d’écrire sur son pays natal ? À moins qu’il n’ait une pensée pour cet ami, double de lui-même qu’il appelle « Toussaint de Bretagne et du Litang » ? 
La minute est miraculeusement suspendue. 
Le vent de la Côte des sables franchit les continents, se mêle aux souffles de la lointaine Asie. Il me semble voir Segalen griffonner nerveusement quelque chose sur son carnet. Déchiffre-t-il l’invisible calligraphie du temps sur le granit ? 
Qu’est-il en train de me suggérer, celui qui est là, près de moi, arrimé au grand corps du monde ? 
Dans l’étourdissement du vent, le face-à-face avec la pierre est face-à-face avec soi. Ces pierres sont-elles chinoises ou armoricaines ? Peu m’importe, au bout du compte. C’est une leçon d’humilité que nous livre leur étrangeté venue du fond des temps. 
Quelque chose ici incline, « oblige », comme si la pierre indiquait le lieu intérieur. 
Comme si l’essentiel était de voir le proche avec les yeux du divers, si cher à Segalen.
Me revient ce qu’il écrit dans Équipée : « Ceci est un rêve de marche, un rêve de route, un sommeil sur deux pieds balancés, ivres de fatigue à la tombée de l’étape. »

Peut-être, sur ce chemin, n’y a-t-il eu qu’un instant rêvé, où s’est invité pour moi le fantôme de Victor Segalen ?

mercredi 1 juin 2016

Exposition Galerie Françoise Livinec Paris

Bang Hai Ja, Souffle d'Or II, 2002, Pigments naturels sur papier, 31,5 x 51,5 cm (détail)
Françoise Livinec présente dans sa galerie parisienne une exposition intitulée
Cent ans de Stèles
Exposition de 6 estampages de stèles réalisés sous la direction de Victor Segalen en Chine avec des oeuvres d’artistes contemporains (Bai Ming, Bang Hai Ja, Jang Kwang Bum, Kim Tae Ho, Loïc Le Groumellec, Matthieu Dorval, Wei Ligang et Yang Xiaojian).
Ces artistes internationaux portent témoignage de la résonance de Victor Segalen dans leurs propres oeuvres.

Exposition du 2 Juin au 30 Juillet 2016
Vernissage le 1er Juin à 17 heures

Galerie Françoise Livinec
29-33, avenue Matignon, 75008 Paris
24 Rue de Penthièvre, 75008 Paris

Daniel Margueron présente son dernier livre (Manifestation annulée en raison de la grève)


Attention : Manifestation annulée en raison de la grève

Daniel Margueron présente son livre intitulé Flots d'encre sur Tahiti avec pour sous-titre "250 ans de littérature francophone en Polynésie française", édité aux éditions des Lettres du Pacifique. Cette présentation aura lieu à la Délégation de la Polynésie française (28, bld Saint-Germain 75005 Paris, Métro Maubert-Mutualité), le jeudi 2 juin à 18 h 30.
Du mythe occidental inventé au XVIIIe siècle par les circumnavigateurs à la littérature autochtone contemporaine, en passant par une abondante littérature exotique et coloniale qui parcourt les XIXe et XXe siècles, Tahiti et les archipels sont déclinés comme un lieu majeur où naît et se diffuse une production littéraire, certes pleine de clichés, mais aussi variée, dynamique et originale.